6 janvier 2014
Poème de la semaine
Nous pleurs et pagaille on apprivoise nos
climats. Vie patraque sur les bords on travaille
notre bois. Même qu'on s'écartèle de soi-même
au nom de.
En fermant les yeux t'as vu les solitudes
dresser leurs troncs noirs. Et très haut des
oiseaux étirant leur multitude. Y es-tu ?
Entends-tu ? Sous tes côtes le bruit de la
cognée. Tu parles tu parles mais c'est pour
la brume chaude des lèvres.
Aline Karnauch
extrait de Côté mat, éd. Le Dé Bleu.
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