28 février 2014
Poème de la semaine
Dehors la pluie recoud à grand-peine les roses. Tout est toujours en ordre en la terre compacte. Et nous restons, à perte de vue, à perte de nom, en suspension. A cause des coups. A cause de tout ce qui nous bat le coeur dans le temps disjoint. Ce n'est pas le rapport au temps qui importe, c'est son port. Comment portez-vous le temps qui vous porte ? Comment parlez-vous des morts ?
ALain Freixe
extrait de Vers les riveraines, éditions L'Amourier
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