15 novembre 2016
Poème de la semaine
La joie d'être à la fenêtre
La joie d'être à la fenêtre, je l'ai encore.
Une feuille fanée colle à la vitre.
Le corbeau, avec son cri automnal,
quitte les nuages
pour se présenter à moi.
Et un soupçon d'espoir fleurit sur l'herbe,
de ma bouche
à ta bouche, il pourrait s'aventurer.
Mais nulle part tu ne veux apparaître.
Pourtant j'ai encore la joie d'être à la fenêtre.
Johannes Kühn
extrait de A qui appartient ce long cortège de nuages blancs ? (éditions Cheyne)
poèmes traduits par Joël Vincent.
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