3 janvier 2017
Poème de la semaine
Tel cheval qui boit à la fontaine
Telle feuille qui en tombant nous touche
Telle main vide, ou telle bouche
Qui voudrait nous parler et qui ose à peine-,
Autant de variations de la vie qui s'apaise
Autant de rêves de la douleur qui somnole;
Ô que celui dont le coeur est à l'aise
Cherche la créature et la console.
Rainer Maria Rilke
extrait de Vergers.
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