20 octobre 2017
Poème de la semaine
J’ai force suffisante en moi
pour me lever chaque matin
le dur est de s’acclimater
à nouveau après cette halte
en luminosité lunaire
où le rêve tisse une toile
que l’on déchire dans la rue
Pas à pas ramendons filet
de notre vie imaginaire
Georges Perros,
extrait de Une vie ordinaire, éditions Gallimard
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